Riggs et Murtaugh sont des mecs bien.

On ne le lui dit pas souvent pour pas qu'elle se la raconte, mais on a profond respect et une admiration sincère pour le travail de notre petite Zo'. Voilà une jeune femme belle et plantureuse qui n'hésite pas à se mettre à nue (pas physiquement et ça c'est con) dans ses histoires. Et tout ce qu'elle y raconte est véridique!

Et quand tu la connais ça se sent...

Vous n'imaginez pas, crétins que vous êtes, la paires de cojones qu'il faut avoir pour déballer sans honte disgrâces et mésaventures, et nous savons tous que Zo' en a eu un sacré paquet (de disgrâces et mésaventures, pas de cojones...encore que...), et ce malgré son jeune age. Bafouée et humiliée dans ses tendres années, elle en parle aujourd'hui avec humour et courage! Et quel courage!

OUI elle était moche au collège, OUI elle s'est pris plein de râteaux, et OUI elle a de drôles de goûts en matière de mecs, mais c'est ça qui est marrant!


Non Zosia, tu n'es pas une looseuse, tu es juste comme nous: incomprise!

Un peu de respect pour la jupette!

Rhaa il me fait bien marrer l’aut’ avec ses couleurs. Merci coco, toi et tes crayons vous avez tout bouleversifié nos vies de misérables cloportes boursouflés d’ingratitude grasse et d’ignorance aveugle. Merci, merci BEAUCOUP !

Je ne cherche pas à brider la verve de Murtaugh qui, dans des élans lyriques, partage avec vous (je dis "vous" parce que moi je me le tape déjà toute la journée) sa grande passion pour les Faber-Castell, non non non, loin de moi cette vilaine idée (…mais en même temps je crois que c’est plus fort que moi !)

C’est qu’il est très pragmatique le père Murtaugh. Lorsqu’il veut quelque chose de précis, il va tout faire pour l’avoir, quitte à m’humilier physiquement et moralement. Par exemple, pour dessiner une petite fille en jupette…


Voilà, sinon ya aussi ça.


Suite directe des deux cases de notre dernière note. Murtaugh m’a demandé de NE PAS PUBLIER ces dessins, histoire d’en avoir toujours en rab' à poster (en cas de tendinite du poignet j'imagine), et surtout pour pas faire genre on a plein de trucs à poster sur le blog et pas les autres rouflaqueux !

Théorie de la couleur.

Comme Riggs le disait en début de semaine, nous avons vite pris un bon petit rythme de travail en cette rentrée 2009, on avance bien et ça sans pour autant avoir l’impression de torcher les dessins. Et à mon humble avis, c’est parce qu’on sait ce qu’on veut, et comment l’obtenir (comment ça j’me la raconte ?). Alors bien sûr, je ne dis pas que c’est devenu évident et qu’on n’a pas quelques surprises de temps en temps, mais dans l’ensemble le motus operandis est intégré. Il s’agit juste de créer une logique dans les couleurs qu’on utilise.

Par exemple les deux cases ci-dessous : des arbres et du feuillage.


Il y a six mois, on aurait sûrement mis plein de couleurs différentes dans les feuilles, genre du gris ou du marron clair, ou même du jaune. Tandis qu’aujourd’hui on a notre petit cocktail perso de couleurs froides, du noir, du bleu et du violet.

Un peu avant dans l’histoire (ah oui parce jusqu’à présent, on dessine pas les cases dans l’ordre chronologique), on a un plan fixe sur le sol qui, un peu comme les troncs d’arbres, est dans des gammes plus chaudes. Exit donc le violet et le bleu, (même pas pour relever les zones d’ombres noires).


D’ailleurs on est en plein questionnement existentiel sur ces putains de troncs d’arbres de mes couilles. Riggs à cette idée assez farfelue comme quoi ils devraient être le lien entre le sol et les feuillages, et donc dans une gammes de couleurs intermédiaires. Bref.

L’avantage de gammes de couleurs « ordonnées » c’est d’une part qu’on va plus vite, et que d’autre part, malgré les contrastes, ça donne une unité dans la page, et donc une lecture plus facile. Maintenant je dis ça genre « je suis super sûr de mon coup » mais si ça se trouve dans dix jours je vais vous annoncer qu’on a complètement merdé avec les couleurs et qu’il faut tout recommencer du début…

…mais ça n’arrivera pas, pas vrai???

Suite des aventures trépidantes de notre charmant duo.

Parlons peu, parlons bien : Riggs et Murtaugh sont des beaux gosses, en proie aux tourments de l’âme et du corps que seuls les grands de ce monde connaissent (non bande de nœud, je parle pas de malaise vagal).

Pourtant, depuis notre retour sur Angoulême, Murtaugh et moi sommes dans une putain de forme Olympique, et bien qu’affaiblis moralement par la mort de Patrick Swayze, nous nous sommes très vite replongés dans le boulot. Mine de rien, ça nous a fait du bien d’avoir des vacances, et de prendre un peu de recul sur la médiocrité dans laquelle nous stagnions. Je ne dis pas non plus que je ne suis pas satisfait du travail accomplit, je dis simplement qu’il est à chier.

Aujourd’hui, nos trois énigmatiques personnages sont de dos. Je sais, c’est aussi coloré que passionnant. Seront-il de face demain ?...je n’en sais rien, et je pense que tout le monde s’en fout.


Alors mes ptis poulets, qu’est ce qui se passe ? Pas beaucoup de notes en ce moment, on commence à se sentir seul…

Lettre de V.

Pas de "Riggs & Murtaugh" aujourd'hui, mais à la place une lettre que j'ai reçu de V, où il semble partager avec moi (et vous) les questionnements incessants qui le taraudent et grondent sous sa calotte crânienne. Alors pour ceux du fond, V et moi (Murtaugh) travaillons depuis plusieurs mois sur un projet qui mélangerait nos deux approches graphiques, mais sans trop savoir où on va.

Moi ça ne me dérange pas vraiment, mais allez savoir ce qui se passe dans la tête de V...personnellement, j'ai arrêter de chercher il y a déjà un bon bout de temps, mais les plus "profilers" d'entre vous pourront peut-être m'éclairer à la vue et la lecture des cinq feuillets qui suivent.






Je tiens à présicer quand même que V a toutes ses capacités mentales et qu'il n'est en rien dangereux...

Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark, et Hamlet va sortir les poubelles...

Oui oui oui, c'est la dèche de partout mes amis, et parce que ce mois de Septembre commence mollement, rouflaquettement parlant, voilà encore un bout de Passants...









Sinon, dans la catégorie "trucs absolument cons qui n'arrivent qu'à moi", hier soir, alors même que j'étais en train de bûcher de toute mon âme et de tout mon être (oui, de tout mon "moi" en gros) sur la suite des "Passants", figurez-vous qu'une quinzaine de chauve-souris ont décidé de taper l'incruste dans mon modeste 20m² pour y faire une petite chouille nocturne. A tel point que j'ai été obligée de réveiller Monkey à 2h30 du matin pour pouvoir humblement squatter son canapé.
Allez expliquer à un type qui a légitimement la tête dans le cul au milieu de la nuit que vous ne pouvez pas dormir chez vous parce que vous êtes victime d'une invasion de chauves-souris...
J'aurais pu en faire une note, mais c'est tellement moche, une pipistrelle charentaise, que l'envie d'en dessiner ne s'est pas vraiment manifestée...

Allez, promis, bientôt une note plus excitante (ou pas...)