Rouflaquett(e)

lundi 30 novembre 2009

Gone with the bus

Pour clore ce joli mois de Novembre sur une note un peu centriste, voici des planches tirées de la plus longue séquence des Passants, qui si elle portait un nom s'intitulerait "Le Mec du milieu". Tous ceux qui m'ont connu à un âge où je n'étais que la larve adolescente sur le point de devenir le flamboyant papillon que je suis aujourd'hui (et beaucoup de ceux qui n'ont connu que ce flamboyant papillon d'ailleurs) ont eu droit au récit de cette fixette ridicule qui donna lieu à l'un des râteaux les plus épiques de mon existence...





Jalousie, doute, pathos, passion, romantisme et fille qui fait son pipi du matin... tous les ingrédients sont là pour faire de cette histoire un blockbuster. D'ailleurs, Luc Besson vient d'acheter les droits pour produire l'adaptation au cinéma sous le titre de "Autant en emporte le bus" (oui, ça se voit pas forcément comme ça, mais il y a beaucoup de bus dans cette histoire), avec Jet Li dans le rôle du Mec du milieu, et une suédoise à gros seins dans le rôle de moi-même.

(Ces deux planches ne suivent pas directement la première, hein, je sais que je m'emballe vite, mais quand même...)





Plus sérieusement, "Les Passants" sera plus ou moins en stand-by ces prochains jours (semaines, mois, allez savoir...), pour cause de chantier pharaonique.
Sachez que j'ai autant les boules que vous (car oui, vous ne vous en rendez pas encore compte, mais vous avez les boules).

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jeudi 26 novembre 2009

The beginning of the end

Voici les deux premières cases de notre projet en cours. Je ne vais pas vous dire de quoi ça parle, mais je peux d'hors et déjà vous dire que, même si l'ambiance est colorée et chatoyante, la chute de l'histoire sera assez...assez..."Dario Argento".

Je ne sais pas si ça vous évoque quelque chose, mais là il n'y a que Argento qui me vienne à l'esprit (rhalala..."Le syndrôme de Stendhal", quel film!)

mercredi 25 novembre 2009

Brève matinale

Chers rouflaquett,
En ce moment tout va bien.
Bientôt, je pourrais poster de la bande-dessinée.

Je vous embrasse très fort.

lundi 23 novembre 2009

Riggs et Murtaugh vont au delà de vos limites

Comme Murtaugh l'a si bien souligné dans notre dernière note, nous avons passé, il y a maintenant une dizaine de jour, une chtite semaine sympatoche sur Paris à nous mettre minable tout les soirs. Pourquoi? Parce que.

Et c'est sans doute pour cette charmante raison qu'on ne finira jamais à temps nos trois planches pour le concours Jeunes Talents. Moi perso je m'en branle, je sais que je suis jeune et que j'ai du talent (et que je suis magnifiquement beau aussi, mais ça vous le saviez déjà), alors je vais pas me prendre le choux avec un concours que j'ai d'hors et déjà gagné!

Nan mes ptis poulets, il faut savoir profiter de ce merveilleux don qu'est la vie. J'en profite pour conseiller à tous nos lecteurs parisiens d'aller faire un tour dans un bar chilien pas loin de Bastille, qui porte le doux nom de Cap Horn. Une fois bien installés, chopez Léo, le serveur, et commandez lui un pti verre de Pisco, une eau-de-vie sud américaine qui défonce la gueule mais apaise les maux de l'âme...du moins jusqu'au lendemain.

Ah oui parce qu'on a quand même calé à un moment....

dimanche 22 novembre 2009

Risibles amours

Les Passants piétinent ces derniers temps. Pourtant le projet touche presque à sa fin, mais... pffiou, j'ai envie de dire (ouais, "pffiou", j'suis comme ça moi...).
Par la magie d'une soirée où il n'y a rien de mieux que Christophe Hondelatte et sa gouze en cuir à la télé, j'ai pensé que poster quelques vieilles planches de cette BD permettrait de faire croire à ceux que ça intéresse (oui, je m'adresse à toi, Maman) que je bosse, un peu.

Voici donc les pages 34 à 38...






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Dimanche soir en écoutant la radio.

Chers lecteurs, chers amis

En attendant de vous parler plus longuement voici une short novel dessinée.

Mr.V.

vendredi 20 novembre 2009

J'ai rendez vous avec vous...

Bonjours joyeu(x) lecteur(s) !
Aujourd'hui un aperçu de mon travail en cours !
(que je vous conseille de clic-to-enlarge yeah baby ! alors faites le, mais attention hein, méfiez vous des mails qui comporteraient la même mention, parce que c'est peut être un piège, enfin voilà moi ce que j'en dit c'est pour votre bien.)


Comme les fins observateurs l'ont pu constater, les pictos sont toujours mes amis. Oui oui oui.
Moi et les pictogrammes, c'est un peu une grande histoire d'amour, de passion et de moiteur torride. Qui n'a pas un jour été foudroyé par la fougue musclée d'un panneau "sortie de secours" ? Que celui là me jette la première pierre. (et hop ! Qui va avoir un beau parterre de graviers gratuits devant sa porte ? (dixit un autre chevelu à sandales...)).

En ce moment mon travail à l'école se passe bien. Je découvre les joies de la diplomatie et du travail partagé tel le cake trop petit coupé pour 28 personnes avec un couteau émoussé.
Mais ces joyeuseries feront l'objet d'un post ulterieur, aujourd'hui c'était image de boulot...
Gardez la pèche/patate/poivron/concombre/ratatouille/chili/30-minutes au four thermostat 6/et servez chaud. (car certains l'aiment ainsi).

mercredi 18 novembre 2009

C'te gueule de bois qu'on a...

Ouais ouais, je sais, on a pas été très assidus dernièrement. Pour faire court, nous sommes montés sur Paname pour une semaine off. Alors faut pas le prendre mal mais là, maintenant, tout de suite, au moment où j'écris ces lignes, j'ai pas des masses envie de m'appesantir sur nos "vacances" (surtout que j'ai tellement bu dernièrement que j'en ai mal aux dents). Repassez la semaine prochaine et Riggs se fera un plaisir de vous racontez nos folles aventures parisiennes.

Bref, on s'est quand même remis gentillement au boulot, car cette année, comme beaucoup, Riggs et Murtaugh tentent le concours Jeunes Talents (hourra!). Et si j'ai bien tout suivi, on a moins de dix jours pour faire trois pages...mais comme on des des gros winners on y croit a mort. Aujourd'hui petits veinards z'avez droit a une case de ce nouveau projet.

lundi 16 novembre 2009

Il est cirhose mon nouveau corps #1





Le personnage de mon récit est un foie. Sûrement par originalité, je souhaitais
au départ disposer d’un personnage qui ne soit pas animé. C’était certainement une réminiscence d’une lecture d’adolescence d’un texte de Chuck Palhaniuk qui resurgissait à bon escient et au bon moment. Ainsi, je cherchais un organe qui pouvait être le prétexte à raconter une histoire, écrire un récit. J’effectuai des recherches durement poussées, hésita longuement entre un coeur qui pompe, un poumon qui souffle, un rein qui filtre et un foie qui repousse. À cela j’associai une métaphore révolutionnaire, la crise approchait et le pouvoir d’achat des français diminuait. Par engagement et sens de la révolte, je ne pouvais qu’écrire une histoire sociale, socialiste, dans son premier sens et peut-être un peu anarchiste, voir même, osons le mot, nihiliste. Je serai rebelle ou rien, comme « Sophocle sera aède ou rien », écrivit Henry Bauchau dans un texte intitulé L’enfant de Salamine en 1991 et publié dans le recueil Les Vallées du Bonheur Profond édité chez Babel. Je me plongeai alors dans la lecture du Peuple de l’abîme de Jack London écrit en 1902 et publié dans la collection 10/18 aux couvertures orange réalisées par Pierre Bernard, ancien membre de Grapus et actuel membre fondateur de L’Atelier de Création Graphique; mais surtout publié dans la série l’appel de la vie dirigée par feu Francis Lacassin, membre fondateur du Club des Bandes Dessinées. Les liens étaient faits, la fatalité palpable. Il est Cirrhose Mon Nouveau Corps serait à la fois théâtre, récit dessiné, réflexion graphique et livre d’images, narration graphique. Je chercherai à partir de contraintes imposées des solutions formelles à un problème posé. Je serai héritier de Francis Ponge et Robert Filliou. J’aborderai la narration graphique à la manière du graphiste Toffe, comme un acte.

Il est cirhose mon nouveau corps #2





J’écrivis un résumé :

« Il est Cirrhose Mon Nouveau Corps c’est l’histoire d’un foie. Au début tout
fonctionnait pour le mieux. Les organes travaillaient correctement. Les rendements étaient encourageants. Chaque employé tenait un rôle précis dans la chaîne. Le coeur pompait, les reins filtraient, les poumons soufflaient. Le bon déroulement de la production d’énergie suivait son cour. Les déchets s’éliminaient par l’intermédiaire de l’intestin puis du colon et étaient évacués par l’anus. Un jour, une canalisation explosa et le foie se retrouva la merde collé au visage. Le foie commença à se laisser aller et pris conscience de sa condition d’organe producteur de bile. Il ne l’accepta pas. Le foie fit dérailler le corps qui l’abritait et mis un terme à ses jours. »

Je le présentai à F.F. Un camarade avec qui je partageai et partage toujours l’ambition terrible et démesurée du quart d’heure de célébrité de Warhol, qui s’est désormais condensé en une quinzaine de seconde sur internet. Nous voulions communier dans la réalisation d’images et travailler autour du langage, notion aussi vaste et aride que la Lune. Il me rit au nez et m’encouragea à ne pas me satisfaire d’idées et d’images puériles. Je fus prié de revoir ma copie. Nous entamâmes un dialogue qui à l’heure d’aujourd’hui continue encore et devrait dans un futur assez proche être retranscrit sur une cinquantaine de pages et imprimé sur du Popset flamand rose (deuxième partie d’). Nous révisâmes L’Histoire de Melody Nelson de Serge Gainsbourg et quelques autres morceaux, pour l’esprit. Nous regardâmes quelques représentations du Martyr de Saint-Sébastien et Anonciation(s), notamment celle de Mantegna, pour le coeur. J’encourageai F.F. (graphiste de sa profession, tantôt sculpteur ou peintre à ces heures d’ARTT, de vacations et perdues) à découvrir le travail original de Ruppert et Mulot ou celui de Chris Ware, alors qu’il me parlait d’Hirschorn et de Rem Koolhass. Il est Cirrhose Mon Nouveau Corps répondrait à la consigne en lui faisant un pied de nez suivit d’une boutade, en somme un croche-patte. Nous nous engouffrâmes dans la réalisation d’un cahier de dessins. Nous présenterons la vie d’un foie à la manière d’une passion. Nous réaliserons douze dessins de foie comme douze tableaux (avec storia et composition). Ce sera à la fois douze dessins différents d’un organe et douze fois le dessin du même personnage. Mais le Foie prendrait conscience alors même qu’un dialogue (sous sa représentation) chercherait à le définir, le présenter, le présentifier (processus par lequel un objet est rendu présent sous forme d’une image).

dimanche 8 novembre 2009

Amis du soir, Bonsoir






Voici donc les présentations terminées.
Et je vais de suite présenter les traditionnelles excuses.
Désolé, je ferai mieux la prochaine fois. Et puis c'était ma première fois.
C'est souvent décevant, surtout pour les autres.

Mr. V.

lundi 2 novembre 2009

Le retour des morts-vivants !

Grooooaaaarrrr !
Je sors de la tombe ! Fuyez pauvres mortels !!!

...hum.

Chers rouflaquetts, lecteurs adorés, pardon.

Ce n'est pas la première fois que je laisse trop d'espace entre deux posts, je sais.

Je m'étais dit avant de poster "cette fois pas d'excuses, c'est vraiment pitoyable", mais en fait finalement je trouve ça plus drôle qu'humiliant, alors laissez moi vous dire à quel point c'était pas ma faute de pas poster PARCE QUE :

-Ces vacances j'ai beaucoup travaillé, et pas de mon beau travail (j'ai fait des sandwichs quoi).
-Ces vacances j'ai également beaucoup déménagé, et augmenté de 200% l'effectif de mon lieu de vie. (l'orang outan que je suis a emménagé avec un babouin et un bonobo...)
-J'ai du repeindre un salon, changer des prises, refaire un plan de travail de cuisine, poncer des fenêtres, maudire les précédents locataires et dompter un proprio pingre et antipatique. A l'heure actuelle, notre emménagement n'est pas fini.
-J'ai du changer de boulot suite à l'annonce d'un licenciement économique prochain (HAHA ! ça c'est de l'excuse ! C'est pas tout le monde qui se fait mennacer de licenciement ma bonne dame !)
-J'ai du intégrer une nouvelle école, peuplée de nerds, l'école du jeux-vidéo. Aujourd'hui encore, je me demande si je ne finirais pas par regretter, mais disons que la réponse dépend de moi et de mes efforts acharnés.

Voila voila... J'ai encore moults projets, et promis, je vais essayer d'en parler ici. Sachez que je souffre de ne plus évoluer autour des mêmes torses velus : puisse ce blog être le pansement sur mon petit cœur meurtri... (ça y'est ? je suis pardonné ?)
...meurtri, seul et triste... (et maintenant ?)
...sans vous.... (?)
... (?)
... kougloff (?)


Sinon comme je suis dans une école du jeu et que les premiers cours étaient chiants, je me suis appliqué à dessiner un jeu d'echecs (et l'echec, ça me connait). Je suis en train de chercher comment le réaliser avec les problèmes suivants :

-Réalisation en bois : compliquée, pas top si chui pas bon, et surtout trop consommateur de temps.
-Impression 3D : trop onéreux, surtout avec 32 pièces d'echec.
-Moulage : foireux, surtout à cette échelle.

Voici les images *taadaaaaaaaa*



Sinon brèves news d'administration du blog *voix importante* :

Bientôt l'arrivée de deux nouvelles branches à l'arbre de la rouflaquett, de deux nouvelles jambes à notre mille-pattes grouillant, l'addition de deux comprimés effervescents dans le mortel cocktail rouflaquien.
Je laisse ces deux gentlemens se présenter eux-même quand bon leur plaira, mais sachez dors et déja que ça va chier.

Autre news d'importances : le retour des commentaires libres. Car nous pensons aux gens qui ne veulent pas d'abonnement blogger. Oui, nous pensons.

Qu'à jamais le spectre nu de Carlos hante vos pires ennemis.