Dans la vie, faut persévérer!

Voici deux versions de la même case. Sachez tout de même qu'on a eu quelques déboires avec ce dessin...et quand je dis "quelques déboires", c'est un doux euphémisme. Disons plutôt qu'on s'est carrément arraché les cheveux lorsqu'une petite souri nous à fait remarquer que notre première version ne fonctionnait pas. Les mains étaient trop molles, trop douces, pas assez tendues et le visage pas assez écrasé, l'idée étant d'avoir mal pour ce pauvre bougre.


Moi perso ça ne me dérangeait pas de tout recommencer mais Murtaugh lui a eu un petit coup de spleen. Au final, après dix jour de break, on s'y est remis et on n'a pas perdu notre temps puisque la version finale correspond beaucoup plus à nos attentes, et que mine de rien l'effet escompté est là: ça a l'air de faire mal!

Je viens de réaliser que la Rouflaquett a eu un mois de Mai très productif (you-hou!!!), mais les voies de Blogger étant impénétrable, je n'arrive pas à expliquer pourquoi il est impossible d'afficher les premiers messages de Mai. Donc ci-dessous les liens des cinq premières notes du mois.
Lundi 3 Mai
Mardi 4 Mai
Jeudi 6 Mai
Dimanche 9 Mai

Bonjour,
Voici quelques dessins de Corbeau. Souvenez-vous, il y a quelques mois il apparaissait et désirai m'inteviewer en tant qu'expert en RTI (relation texte-image, ndla). Visiblement, le cave n'est toujours pas sorti du bout de sa rue et je l'attend encore.




je ne désespère plus d'un jour où j'écrirai une note plus intéressante que ces gribouillis que je vous offre. Il faudra ce jour-là choisir un sujet.
À bientôt.

Coup de téléphone

Dans les épidodes précedents

Un vibrant frhommage.

Comme j'étudie les jeux-vidéos en ce moment (ce qui n'est pas con),
je suis entré en connaissance du travail de Daniel Remar.

Un type qui fait des jeux dans son coin, les diffuse gratos, et dont la plupart valent bien mieux que ce qu'on tente de nous vendre 70 euros en boite.
Il est l'auteur d'"Iji", dont je rabat les oreilles de mon entourage dés lors qu'il me faut un exemple de ludicité.
Son dernier jeu en date est "Hero Core", un jeu en noir et blanc super classe et bien foutu, au parti pris graphiques sévèrement burnés.
Et même dans un registre plus léger et comique, il excelle avec "Garden Gnome Carnage" un jeu où il s'agit d'exterminer les lutins du père noël à l'aide d'un nain de jardin et de briques rouges. Le jeu est introduit par cette phrase : "Don't ask why, ask why not ?". Je pense que ce mec à tout compris.

De plus, nouvelle brulante, j'apprends au moment où j'écris ces lignes que cet artiste hors normes n'a pas hésité à réinvestir une partie du prix gagné par l'un de ces jeux pour faire un gateau géant en forme de gnomes, lutins et briques rouges...
Ce type devra être enterré au panthéon, voire dans une pyramide.

Ça inspire le respect. Et dans mon cas, la vénération.
Il y a des auteurs qui nous touchent plus que d'autres, c'est sur (je sais à quoi vous avez pensé, honte sur vous), mais dans une courte vie d'être-humain, il est rare que l'un d'entre eux nous gratifie d'un low kick suivi d'un plaquage au sol dans les règles (ceci est une métaphore, une image, ce mec n'est pas littéralement venu à Angoulême opérer un plaquage au sol sur ma personne, mais même s'il le faisait, nul doute que ce serait génial).

En signe de gratitude éternelle, j'ai gravé une image pour ce charmant bonhomme, et lui ait envoyé. Cela me semblait la moindre des choses. Je vous recommande à tous, chers lecteurs et rédacteurs, les jeux proposés par ce quidam d'exception.
(Par clic-to-enlarge et impression, vous pouvez obtenir un truc assez proche de la gravure d'origine, si le cœur vous en dit.)


De la science-fiction en linogravure, c'est un peu la rencontre du futur et du passé, une fusion du vieux et du neuf avec une intensité à laquelle seuls pourraient habituellement prétendre les gérontophiles confirmés.
A bientôt.