Rouflaquett(e)

mardi 28 septembre 2010

Nouvelles images du "ANTIMATIERE !"

Y'a des boulots qu'on est pas capable de lâcher tant qu'on est pas content du résultat.
"Antimatière", le projet qui fait à lui seul 95% des mes trucs cools vécus à L'ENJMIN en fait partie.
Putain ce truc mérite une finition. Malheureusement, comme tout travail monté dans l'urgence et l'expérimentation aléatoire, la mouture actuelle du jeu me semble pas correcte.
On peut la boucler avec deux-trois rustines et un forceps, mais quoi qu'on fasse l'ensemble est trop décousu et ne pourra que manquer de cohésion.

Donc : repartage du début au niveau graphique. J'espère réussir à motiver les autres membres du projet, et en particulier son fondateur, pour reconstruire à partir de la riche expérience vécue. Wouhou !

Ça ne vous donnera aucune idée du jeu, mais voici toujours quelques images :






YEAh !

Du nouveau également sur "Art-lab-corp". Un projet de BD qui, lui aussi, mérite finition. Passez-y donc, marins velus de l'internout.
Gros bisous, et à bientôt !

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lundi 27 septembre 2010

FINISH HIM!!!









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jeudi 23 septembre 2010

croyez pas que je vous abandonne

Bonjour,
surtout ne croyez pas que je vous abandonne.
J'ai été pris tout le mois de septembre. D'abord par une glande que j'ai mené à bien dans mon appartement parisien. Ce fut délicieux. Je n'ai été capable de ne rien faire dès la deuxième semaine. J'en ai profité pour construire, d'après les plans du professeur Monkey, une nouvelle presse à cric, avec un cric hydraulique. Je n'ai pas pu la tester encore, parce qu'il me faut trouver des outils de gravure. Et ceux que j'ai rencontré ne me plaisent pas. Je continue à chercher en dilettante. La presse est un peu bancale, donc il faut lui construire soit un fond, soit un X qui tiendra les deux côtés. On verra plus tard.

Ensuite, j'ai commencé un élevage de vers dans le but de produire de l'engrais naturel que je compte vendre très cher aux bobos parisiens qui fréquentent la Belleviloise et se vantent sous leur moustache de monter en danseuse sur leur vélo à pignon fixe la côte de Ménilmontant.
Et paf, c'est une cible toujours facile.
En revanche, j'offrirai de l'engrais aux copains.

Après, je lis un très chouette bouquin de Jacques Livchine. Ce sont ces Griffoneries du temps où il était directeur du Centre d'Art et de Plaisanterie de Montbéliard. Ces griffonneries sont des notes qu'il rédige sans contraintes pour lui-même. C'est un homme qui doute de lui, du théâtre, de l'art, de l'institution. C'est un peu similaire aux explications de Raphaël Metz dans le dernier Le Tigre, mais avec la notion de temps et d'instantanéité en plus, parce que c'est sa vie qui se déroule à mesure qu'on dévore le livre. Ce qu'il n'y a pas dans le dernier Tigre; Raphaël de Metz expose. C'est très enrichissant.

Bref.
Babel, c'est fini. Voilà le dernier Versus.


Nous passons à autre chose. Un site qui révolutionnera la critique de cinéma. Pour le moment le principe est de créer 8 planètes caractérisées par 8 tons différents eux-mêmes caractérisés par des contraintes spécifiques. Chaque rédacteur doit se plier aux contraintes de rédaction pour investir et faire croître les planètes. L'objectif est de créer un empire galactique. En fait une base de donnée de critique de cinéma. Toutes formes de critique sont envisagées du moment quelles correspondent au ton. Avis aux amateurs.

Et puis, heureusement, des dessins.





Et enfin les derniers dessins de mon carnet sublimement intitulé J'vais te faire remonter dans les couilles à ton père, scannés il y a déjà longtemps, mais comme je n'ai vraiment rien foutu d'autre que de jouir de mon temps et de tourner en rond autour d'anciennes et nouvelles casseroles que je traîne (expression que j'emprunte à notre ami Albert; j'espère que je ne me ferai pas traiter de copieur) depuis une ficelle solidement accrochée aux fesses de mon pantalon de velours côtelé.








Voilà je file terminer le crayonné que j'ai promis à Riggs et Murtaugh pour la fin du mois.

À bientôt.

Ps : Je crois que c'est bien la première fois que j'écris une note aussi construite et longue. Je crois aussi que c'est la dernière fois que je raconterai ma vie autant. Je ne sais pas ce qui m'a pris. On dirait que c'est de l'auto-fiction avec des images à l'appui. Une forme de narration graphique.

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vendredi 17 septembre 2010

Paris, pas pris.

Car tel est Paris, qu'il croyait prendre.
Hum...

Mr.V. en est la preuve, il existe quelque chose hors du warp, de la quatrième dimension et même d'Angoulême, qui est au triangle des Bermudes ce que la pièce-montée est à la galette bretonne.

Un petit mot et un petit dessin pour Zo, paris pour partit il y'a même pas une semaine. Bonne chance pour ton installation Edgar du nord, et à bientôt.

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mercredi 15 septembre 2010

"Comment faire un : "Pourquoi faire ?" "

Bonjour, amis, lecteurs, gens de passage sur ce beau blog qu'est la rouflaquette.
Une petite note pour vous donner quelques nouvelles avant la reprise de l’année et je l’espère, avant de poster un peu plus d’images/BD/gravures/femmes-nues/gâteaux.

Hier en achetant les moult journaux (j'adore le mot "moult", ça aurait pu être le nom d'un pokémon) qui me nourrissent intellectuellement, je suis tombé sur un fort beau numéro du Tigre, dont le titre est « Pourquoi faire un journal ».
La question est en effet fort intéressante et à titre personnel, elle m’en rappelais une autre :
« Mais au fait, tes études, à quoi ça sert ? » (variantes : « Ça débouche sur quoi les beaux-arts ? » ; « Sinon ce sera quoi ton métier plus tard ? » ; etc.)
Autrement dit : Pourquoi donc créer des trucs, pour qui, et pour quel avenir professionnel ? (on peut tenter une réponse provisoire : caissier chez quick. Mais je sens bien que ça vous laisserait sur votre faim...)

Petit flashback de rappel : L’an dernier, j’était entré plein d’espoirs à l’ENJMIN, l’école française du jeux vidéo.
Bosser dans ce domaine, c’était un peu réaliser un rêve de gosse, mais aussi toucher à des perspectives d’avenir qui de loin, me paraissait plus sûres et enviables que le flou total d’un après beaux-arts.
A priori donc, j’y étais entré pour y rester...
Sauf que voila, malgré un avenir professionnel quasi-assuré (cette dernière école est un parfait tremplin), ce fut l’année la plus chiante de ma scolarité en 6 ans... y’a eu des bons cotés, mais franchement, ils ne pèsent pas lourd face aux mauvais.
Quand aux perspectives...
Le monde du jeux vidéo me semble plus adapté aujourd’hui à un requin de la finance ou à un « jeune cadre dynamique dopé aux anglicismes et muni d'un sourire colgate » qu’à n’importe quel créatif doué de raison.



Fort de cette nouvelle experience, me voila donc de retour aux beaux-arts, pour une 5eme et normalement dernière année d’étude. « Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis deux ou trois fois de suite, et des fois même quatre », comme disait l’autre.
A mon sens, je suis revenu pour la même raison que « Pourquoi faire un journal ? » que je peut tenter de résumer ainsi :
« Je boufferais peut être des patates toute ma vie pendant que d’autres se gaveront de petits-fours et de 13emes mois après leur conseil d’entreprise, mon statut social sera sans doute un gruyère, mais j’aurais au moins essayé de construire et de dire quelque chose par moi-même » (après, ça peut rater. Mais la question n’est pas là.)



Et donc, me voila repartit dans les projets, qui ne peuvent mener de manière certaine qu’à une chose : d’autres projets. (et peut être, un jour, un intérêt suscité chez quelqu’un (dreams are my reality.))

En ce moment, des plans. Beaucoup de plans. Je quantifie, je trace, je range, je cherche des systèmes de motifs sans répétitions, lis des bouquins sur la logique, et ne trouve nul part ces putains de vis microscopiques pour fixer des mécaniques à un manche de banjoline ayant facilement 60 piges dans le caisson...
En octobre c’est ma dernière rentrée : ça va chier dans les ventilos.


Je vous tiendrais au courant de tout ça.

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vendredi 3 septembre 2010

Et une petite Bande-dessinée.




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